Printemps 2009, point de grand raid à ski mais un sympathique trek en Turquie, sur la côte Lycienne.
Catégorie : Nico
Bonne année 2009 !
Bon Ok, nous avons été peu actifs sur le blog courant 2008… Nous revoilà prêts et dispos pour reprendre les choses en main !
A commencer vous transmettre la date du samedi 7 Février 09. Nous vous donnons Rdv au Refuge des Feneys, chez Guillaume, pour une soirée Contes en musique. Flûte alors !
Portez-vous bien.
Bonne année 2008 !
Bienvenue chez eux !
Pour passer un bon WE (ou une semaine) en montagne, rien ne vaut de bonnes adresses ! Voilà les meilleurs tuyaux chez les copains :
- Christine & Vincent vous accueillent au gîte de la Villette à Albiez Montrond en Maurienne. Construit par la commune en 2002 sous le soleil des Aiguilles d’Arves, ce bâtiment tout neuf a de bien coquettes chambres avec boiseries, gastronomie locale et tout… A proximité : randos pédestres et à ski, VTT, escalade et bien sûr ski alpin à 2 km :-). Site internet http://www.gite-de-la-villette.com
- Claire & Damien ont un 3ème étage dans leur maison qu’ils ont rénové avec des matériaux écologiques sympas pour en faire un petit gîte de séjour (5/6 places). C’est l’école des Girouds, dans le massif des Entremonts, au pied du Granier. Comme Damien est accompagnateur en moyenne montagne, il saura vous indiquer les bons plans pour les ballades ! Site internet : http://gitelecole.free.fr
- Guillaume, c’est le pro de chez les pros, bientôt côté en bourse 😉 : avec Flo, ils gardent le refuge Temple Ecrins de juin à septembre depuis plusieurs années, au cÅ“ur des hautes montagnes de l’Oisans. Parfait pour gravir le Coolidge ou la renommée face Sud des Ecrins ! Pour l’hiver, vu qu’ils habitent dans le Vercors, il vont se mettre au vin chaud et aux gratins de ravioles au refuge des Feneys à Autrans ; comme à Temple Ecrins, il faudra transpirer un peu pour arriver au havre !! sites internets : http://www.temple-ecrins.com et http://www.refugefeneys.free.fr
Brame du cerf, etc
Mi septembre, nous sommes accueillis par le brame du cerf à la cabane à Goupette dans le Vercors.
… et Nico poursuit ses exploits en photo animalière :
PS : image garantie sans trucage, zoom au minimum et avec flash ; les souris c’est franchement moins farouche que les p’tits loups !!
Danse avec les loups
Fin d’après midi dans le Briançonnais, en cherchant une source, on remonte un petit collet, face au vent.
Une bestiole qui prend la fuite, marque un temps d’arrêt et s’échappe sans bruit derrière un repli du terrain ; une autre à sa droite.
Instant magique et fugace, il parait qu’on a vu des loups. Désolé de vous avoir dérangé, on peut camper par là 😉 ?
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Majorque 2007
Un petit trek – détente – découverte à travers la Serra de Tramuntana sur l’île de Majorque, au coeur de l’archipel des Baléares.
Ca y est, on a déménagé, merci à tous ceux qui ont pu nous aider !
On est pas encore vraiment installés car EDF, qui nous doit plus que la lumière, nous ballade de services en services (surtaxés) et propose d’intervenir à la fin du mois. On croit rêver devant une telle déresponsabilisation des agents qui se retranchent derrière leurs procédures mais ne peuvent nous expliquer pourquoi ça traine…
Bref, en attendant, on vide les cartons à la bougie et notre nouvelle adresse est
12 rue du Village, 38140 La Murette (Ã 5 km au NW de Voiron)
tél : 04 76 05 31 93 – 06 86 95 09 30
courriel : laeti.nico at gmail.com
Pour venir :
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Par l’autoroute, sortie Voiron Champfeuillet, direction Bourg en Bresse. A La Murette, se garer à l’église et finir à pied (50m). Par la RN via Voiron, toujours direction Bourg en Bresse. Plan
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En train, gare de Voiron (+ de train) ou de Réaumont (à 2km) ; possibilité de mettre le vélo dans tous les TER.
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Ca y est, depuis ce WE (21 et 22 avril), Nico a déjà un peu changé de statut. Il n’est pas encore tout à fait marié mais plus non plus tout à fait jeune. Pendant un mois il appartient à une catégorie de personnes « entre deux âges ». Voici comment s’est déroulé l’enterrement de sa vie de garçon :
L’après-midi du samedi fut consacrée au ralliement de la troupe, au cours d’un tour de Grenoble à vélo digne de ses années estudiantines. Un jeu de piste permit à Nico de rallier les 4 principaux lieux qui ont jadis rythmé sa vie grenobloise :
- la prépa de l’Inpg, où il a retrouvé Claire, Damien, Simon et Zoé, en souvenir des virées en montagne qu’ils ont réalisé ensemble à cette époque,
- le CAF, où l’attendaient François et Seb, qui comptent parmi ses potes de montagne,
- l’appart de l’Ile Verte, avec Adèle et Florent,
- là , l’attendaient Céline, Oliver, Sébastien et Marin.
Le premier consistait à devoir nous préparer une magnifique pâte à chapatis.
Après deux petites années sous le soleil du Briançonnais, ça déménage ! Laeti a pris un peu d’avance en posant quelques jalons à Chambéry et Nico (dit « le mutant ») a décroché un beau poste à Voiron : chargé d’opérations, comme à Briançon, quelques atouts en plus :-)… Bref, l’atterrissage au pied de la Chartreuse se profile pour le mois d’avril, j’ai d’ores et déjà troqué mon abonnement à la Croix de Toulouse pour Chamechaude !
Donc, d’ici là , on recherche :
- une petite maison, pas trop loin de Voiron, pas trop cher, avec vue sur la Sure (à louer voire à l’achat si c’est vraiment abordable)
- 272 cartons vides et le camion qui va avec
- pas mal de bras pour trimballer tout ça 😉
- un peu (beaucoup) de temps pour concilier l’ensemble avec les préparatifs du mariage
Nico
Bonne année 2007 !
Bonne Année 2006
Bonne année 2005
Bonne année 2004
il existe un monde d’espace, d’eau libre, de bêtes naïves où brille encore la jeunesse du monde et il dépend de nous, et de nous seuls, qu’il survive.
Samivel
Gialorgues, 11 mars 2003, un mardi après-midi.
Le fidèle réchaud à alcool (cf. note 0) a tourné tout l’après-midi, délivrant imperturbablement toutes les demi-heures à trois-quart d’heures son litre et demi de thé tantôt Earl Grey, tantôt au citron. On ne lui laissera pas de répit et on enchaînera sur les soupes, trois bols chacun ce soir, puis sur les nouilles chinoises rallongées avec de la purée et, suprême délice, avec une petite boîte de thon à l’huile d’olive abandonnée ici par des randonneurs.
Belle étape aujourd’hui, presque alpine ; les crampons en avaient marre d’être trimbalés depuis déjà 4 jours, alors on leur a fait une petite sortie pour passer du vallon de Demandols
au Bolofré. Le piolet en a aussi profité, ça permet de faire des révisions : « Eh, Coco, un piolet ça se plante » – « Mais, Nico, on va pas tomber là ! ». Trois sommets pour le prix d’un, un pique-nique qui se prolonge au soleil, le tout en bonne compagnie : on peut l’aimer la vie…
Bonne année 2003
Ecuador
Novembre 2002, voyage, alpi et découvertes en Equateur : Cotopaxi, presque Chimborazo…
Vous rêviez de skier à la mer, on l’a fait !
Vous verrez, ça fait un peu old school ces photos. Mais bon, c’est de l’argentique numérisé à la hâte au début du 21ème siècle…
La Chartreuse y croix
Printemps – été 2000 : les croix de la Dent de Crolles, du Grand et du Petit Som et de la Grande Sure sont vandalisées pour d’obscures raisons mais avec détermination (allez monter une disqueuse thermique au sommet du Grand Som…). Des éléments laissent néanmoins à penser que ces actions sont l’œuvre d’un groupuscule néo-nazi. Dans la nuit de Noël 2001, la croix de la Cochette (au dessus de Corbel dans les Entremonts) est à son tour coupée et jetée dans le vide.
Les habitants de la Charteuse et des environs se mobilisent. Soit par attachement à la préservation du patrimoine et à la perpétuation des traditions, soit pour des raisons spirituelles, etc.
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Le 1er octobre 2000, la croix du Grand Som est récupérée, remontée au sommet et à nouveau érigée par un groupe des Entremonts.
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Le 10 juin 2001, c’est au tour de la Grande Sure de retrouver une croix, en lamellé-collé. Celle-ci est de nouveau vandalisée 10 jours plus tard, en plein après-midi, alors que le sommet est masqué par un nuage. Le seul depuis 10 jours.
Stupéfaction dans le Voironnais, d’où les habitants voient la croix. Un mois plus tard, le 21 juillet, elle trône à nouveau au sommet – elle a perdu 1.30 m en hauteur, mais pas en majesté. -
Le 15 juilllet, la Dent de Crolles retrouve une croix de fort belle taille, à base de poteau EDF – c’est très solide ! C’est ceux là même qui avaient monté la croix précédente (1986) qui récidivent avec motivation, supportés par un nombre impressionnant de randonneurs.
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Petit Som : l’équipe du Grand Som récupère ce qui peut être récupéré et le 15 août la croix est à nouveau en place. Elle a gagné une traverse neuve !
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Chamechaude :
Deux croix ayant été préparées pour mettre en place à la Grande Sure, une réunion « au sommet » a permis d’attribuer la plus grande à la Sure afin qu’elle se voit du Voironnais, et la plus belle à Chamechaude qui, bien qu’étant le point culminant de la Charteuse, n’en comportait plus depuis plusieurs années.
Après la mise en place d’un socle métallique au sommet début décembre, une vingtaine de personnes originaires de Chartreuse et du Voironnais a monté les deux pièces de chêne (40 et 80 kg) depuis le col de Porte le 16 décembre 2001. Après une bonne dose de transpiration et plusieurs heures d’effort, la croix est érigée en milieu d’après-midi et marque désormais le sommet.
La croix de Chamechaude, quelques éléments historiques…
5 juillet 1896 – ressaut terminal de Chamechaude ; la croix est à droite (cliquez sur la photo pour mieux voir la croix)
Extrait du Dauphiné Libéré, 19 août 2001
« ANNIVERSAIRE – 19 AOUT 1919 – Plantation de la Croix de Chamechaude.
Mardi 19 août 1919, à 6 h du matin, un long cortège partait du Sappey, au son des cloches de l’église, lancées à toutes volées, conduit par le père Jules Vernaz, ancien missionnaire. Venaient ensuite des clairons, puis des hommes anciens «  poilus » portant une lourde croix, partagée en trois morceaux qu’allaient être rassemblés plus tard, quand le cortège atteindrait le sommet de Chamechaude, à 2087 mètres d’altitude. Ils étaient suivis de l’abbé Fleur, curé du Sappey, de l’archiprêtre de Domène et de très nombreux hommes, montant chacun un kilo de ciment et un demi-litre d’eau pour gâcher le ciment, qui allaient servir à caler, là -haut, la croix sur un piédestal. Le long cortège allait s’arrêter à plusieurs reprises, chaque station rappelant celles du chemin de croix. Et, à 9 h 35, il arrivait au sommet Pendant que certains pèlerins admiraient le paysage grandiose qui s’étalait ce jour-là à perte de vue – il faisait un temps splendide, d’autres, sous la direction de M. Blanc ingénieur des usines à ciment du Sappey, dressèrent la croix, vissèrent les trois parties entre elIes, cimentèrent les assises de pierre. A 10 h 08 exactement, elle était debout. Une vibrante sonnerie de clairons, des cantiques à pleine voix précédèrent un sermon sur la montagne. La croix fut bénite ensuite solennellement. Puis ce fut le retour. Des couples âgés, ayant passé les 70 ans et même les 80 ans, avaient tenu à faire cette longue procession. La doyenne, toujours alerte, affichait, elle, bientôt 83 ans. C’était Mlle Brunet… »
La montée de la croix de Chamechaude le 19 août 1919 (route du col de Porte)
La mise en place de la croix de Chamechaude le 19 août 1919 (cérémonie religieuse)
 Extrait du Pèlerin du 10 septembre 1919 (10 centimes)
« Paroisse du Sappey (Isère) La paroisse du Sappey avait fait vÅ“u, Si la victoire couronnait les efforts de nos soldats, d’ériger une grande et belle croix au sommet de Chamechaude (2000 m). Le vÅ“u fut accompli le 19 août 1919 : une procession de pèlerins, leur curé l’abbé Fleur et le vicaire. Chaque pèlerin portait 1 kg ce ciment et 1/2 litre d’eau pour la fixation de la croix dans le rocher. La croix était partagée en trois tronçons, plus commodes à transporter ; le curé bénit la croix en vertu d’une délégation de l’évêque de Grenoble. Chamechaude est l’un des trois grands sommets qui dominent le massif de Chartreuse. St Bruno sous la conduite de St Hugues, évêque de Grenoble, devait y établir le berceau des Chartreux. »
 Extrait de la lettre d’un ancien sappeyard, automne 2000
« La croix de Chamechaude, montagne phare de notre Parc Naturel et située à son entrée, avait une VIE, et pour de nombreux grenoblois cela était le but de leur promenade dominicale. Pendant 50 ans, j’ai été heureux et content le voir cette croix se profiler en blanc sur le ciel bleu, en noir sur le ciel gris. Cette croix avait été édifiée en 1919. En guise de TE-DEUM les anciens Poilus, rescapés de la guerre, s ‘étaient fait un devoir de faire ce chemin de croix en la transportant, via le col de Porte, jusqu’au sommet de Chamechaude. C’est mon grand père Andéol qui avait fourni les deux poutres de cette croix, lui qui avait perdu deux fils sur les champs de bataille, mais qui avait vu revenir son fils aîné après quatre ans sur le front. Ainsi, à sa façon, il portait cette lourde croix. »
Merci Ã
Bruno Rendu, curé au Sappey en Chartreuse, pour son amitié et les éléments historiques qu’il a recueilli (photos, articles de journaux…),
Yves Rougier, de Corenc, pour la photo de la croix de Chamechaude de 1896.
Pour en savoir plus :
Association pour la sauvegarde et l’entretien des croix et des petits monuments culturels (chapelles et oratoires) de Chartreuse – Mairie – 38380 Saint-Pierre-de-Chartreuse
Les communes du Haut Bréda jouent la carte du tourisme doux : très sérieux entretien des sentiers (balisage, fauchage, élagage), aménagements et entretien de refuges sont au programme pour le plus grand bonheur du randonneur. Par exemple, le refuge de l’Oule bénéficie d’un bûcher fort bien garni avec les outils qui vont avec, ce qui permet de réchauffer l’atmosphère hivernale alors qu’habituellement le randonneur doit se contenter d’essayer d’allumer quelques branches de vernes (arcosses pour les savoyards) ramassés trop loin du refuge.
L’itinéraire suggéré ici permet de profiter de tous les étages de végétation, des forêts, fermes et pâturages à l’univers minéral et glaciaire. Profitez-en !
Difficulté : ce circuit comporte de nombreuses parties hors des sentiers et la traversée du glacier du Gleyzin qui a (quand même) quelques crevasses.
Accès routier : d’Allevard les Bains (38), prendre la route de Fond de France et la quitter en sortie du village de Pinsot pour monter à gauche à Gleyzin.
Dénivelé : au total 2400 m à la montée comme à la descente.
       Premier jour : + 1400 m, – 750 m ;
       Deuxième jour : + 1000 m, – 1650 m.
Carte : IGN Top 25 n° 3433 OT, Allevard.
Hébergement : Le deuxième chalet de la Petite Valloire, qui menaçait d’effondrement, a été reconstuit entre 1993 et 1995 par une équipe locale de chasseurs, pêcheurs et d’amoureux de la nature avec le soutien financier de la commune de la Ferrière (merci à tous). Douze places sont ouvertes au public et on y trouvera en particulier un poêle et des matelas.
Itinéraire :
Premier Jour : De Gleyzin (1100 m), monter au refuge de l’Oule. Poursuivre au dessus par le sentier pour atteindre, par la droite, le haut de la barre rocheuse qui domine le refuge (replat, 2140 m). Le deuxième chalet de la Petite Valloire (1779 m) sera atteint en traversant hors sentier le sauvage col de l’Eglise (côté mais non nommé sur IGN, 2526 m).
   Variante : au lieu de traverser le col de l’Eglise, on peut emprunter le passage de Tigneux à priori plus facile (cairns sur l’épaule depuis le haut de la barre rocheuse qui domine le refuge, 2140 m). Il faut passer au collet juste au S du point côté 2320 m.
Deuxième jour : monter quelques mètres au dessus du chalet de la Petite Valloire, traverser à flanc jusqu’au premier chalet de la Grande Valloire puis monter aux lacs blanc, noir puis glacé pour atteindre le col de la Valloire, 2751 m. Gagner le col de Comberousse (2669 m) par une traversée descendante à gauche, traverser judicieusement le glacier de Gleysin en évitant sa crevasse et retrouver une sente et ses cairns en bas du glacier (sur sa rive gauche). On retrouve l’itinéraire de la veille sur le replat au dessus du refuge.
   Option : le Puy Gris (2908 m) est un sommet facile pour alpinistes en conditions estivales. De la Selle (2758 m), suivre l’arête Ouest du Puy Gris jusqu’au sommet.
Autrement :
Ce parcours est bien sûr réalisable à ski de randonnée pour ceux qui n’ont pas peur des gros sacs. Le secteur au dessus du refuge de l’Oule ainsi que la montée au col de la Valloire semblent assez froid à cause de l’exposition nord-ouest à sud-ouest des vallons ; les passages les plus raides (versants S du col de l’Eglise et SO du col de la Valloire) sont plutôt plus chauds.
A savoir, le poêle du chalet de la petite Valloire n’est pas très efficace.