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Divers La montagne Nico

A la Une de l’ANENA

Une photo sympa by Nico à la Une de la dernière revue de l’ANENA : une avalanche d’été à la Tête des Fétoules, prise en montant à la Bérarde en fin d’une belle journée de pleine lune, le 2 juin dernier…

C’est l’occasion de découvrir ou redécouvrir le travail de cette association en terme de prévention du risque d’avalanches, presque voisine de palier de mes années d’étudiant grenoblois !

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La montagne Nico

Grande randonnée : autour du pic du Lauvitel

Ce magnifique circuit, qui permet de découvrir un secteur souvent peu connu, sera idéalement réalisé lors de ces belles journées d’automne et vous réservera au moins un lac par jour, de chouettes passages en forêt couronnés par de belles vues sur la Roche de la Muzelle, univers de haute montagne !

Difficulté : Certaines sections du parcours étant réellement exposées, il convient d’être très bien chaussé malgré un sentier toujours présent et le balisage rassurant du GR.

Accès routier : de La Mure (38), passer par Valbonnais puis Entraigues et prendre la route de la Chapelle en Valjouffrey. Juste avant ce dernier village, bifurquer à gauche pour rejoindre Valsenestre, point de départ de la randonnée.

Dénivelé : au total 3250 m à la montée comme à la descente.
        Premier jour : + 1150 m, – 450 m ;
        Deuxième jour : + 1600 m, – 1500 m ;
        Troisième jour : + 600 m, – 500 m.

Carte : IGN Top 25 n° 3336 ET, Les Deux Alpes – Olan Muzelle.

Hébergement :
Premier soir : La cabane ONF de la Selle est réservée au berger l’été et les forestiers de l’ONF en mission sont prioritaires ; Très jolie extérieurement et chaleureuse intérieurement, elle peut accueillir une dizaine de personnes (il y a un poêle, des matelas mais pas de couvertures).
Deuxième soir : le refuge de la Muzelle, privé, est gardé l’été et un local avec matelas et couvertures est ouvert en permanence hors saison.

Itinéraire :
Premier Jour : De Valsenestre (1300 m), monter au très joli lac Labarre et, peu au dessus, traverser le col de Romeiou (2439 m) pour rejoindre par des pentes escarpées la cabane de la Selle (1998 m).

Deuxième jour : Traverser la brèche du Perrier (2580 m), plonger sur le lac de Plan Vianney puis sur celui du Lauvitel (1510 m). Remonter au col du Vallon (2531 m, superbe vue sur la Muzelle), raide sur ses deux versants, puis dévaler la pente en direction du lac de la Muzelle à côté duquel se trouve le refuge du même nom (2100 m).
Troisième jour : il suffit de monter au col de la Muzelle (2613 m) bien visible du refuge et d’en redescendre, par un sentier plus ou moins bien taillé dans des schistes (il y a même un piton en haut du col !), pour rejoindre Valsenestre.

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Hautes et sauvages montagnes – Meije Orientale, arête du « pousse-caillou » (antécime 3647 m)

 

Difficulté : D-
Dénivelée totale : 2000 m (550 m d’escalade).
Carte : IGN Top 25 n° 3436 OT, Meije Pelvoux.
Bibliographie : F. Labande, Guide du Haut-Dauphiné, massif des Ecrins (tome 1, course 422) ; J.-M. Cambon, Oisans moderne Oisans sauvage (les 250 escalades les moins pires…) ; livre du ref. de l’Aigle.

Accès routier : de Villard d’Arêne (sous le col du Lautaret côté La Grave, Hautes Alpes), prendre la route du Pied du Col et s’arrêter au Pont des Brebis (même parking que pour monter au refuge de l’Aigle, 1662 m).

Situation : l’arête du « pousse-caillou » est issue de la cote 3647 m sur l’arête NE de la Meije Orientale (3891m). Elle sépare en deux le glacier du Lautaret. On la voit bien depuis le col du Lautaret d’ou il n’est pas inutile de repérer l’approche sur le glacier.

Vrac : Il n’y a pas grande fréquentation aux dires de la gardienne du refuge de l’Aigle.
La voie n’est pas équipée du tout du tout, le rocher se prête bien aux coinceurs (sauf pour le premier ressaut) et ceux-ci suffisent vu la difficulté.
L’appelation « pousse-caillou » ne signifie pas que les cailloux poussent sur l’arête (le rocher y est plutôt bon) mais cherche à inciter l’alpiniste à pousser un gros caillou qui se voit de loin (si vous ne le voyez pas c’est que quelqu’un a réussi à le pousser !).
Ambiance du tonnerre au bivouac, toutes les 5′ des séracs du glacier supérieur du Lautaret se fracassent… A la fin on s’habitue.

Itinéraire proposé par Joël Serres, Merci à lui !

Itinéraire : du Pont des Brebis, remonter le long de la Romanche rive gauche jusqu’au torrent de l’Homme (point coté 1735 m) puis suivre la sente qui mène au glacier de l’Homme. Le traverser et prendre pied sur des vires qui permettent d’atteindre l’arête séparant les glaciers de l’Homme et du Lautaret. Monter dans ces vires herbeuses quelques dizaines de mètres puis tirer à gauche sur une large vire pour rejoindre le glacier du Lautaret (emplacement de bivouac). Par le glacier on rejoint la vaste base de l’arête du « pousse-caillou ».
C’est le premier ressaut qui nous a opposé le plus de difficultés et le rocher y est compact. En une première longueur de gauche à droite (plutôt à droite de la base de l’arête), nous avons rejoint un petit surplomb ruisselant. Une fois franchi (IV ?) on rejoint facilement le haut du premier ressaut (3 longueurs depuis le bas). Nous avons bivouaqué là, sur une large vire bordée par le glacier. 1h30.
On rejoint ensuite l’arête que l’on suit au mieux, en évitant les passages difficiles plutôt par le flanc droit de l’arête, jusqu’à la base d’un grand ressaut raide. L’éviter par la gauche, en redescendant quelques mètres pour gagner une série de dièdres ouverts, puis rejoindre l’arête en haut du ressaut (quelques pas de IV+). L’arête devient moins raide et plus décomposée, la suivre jusqu’à la base du dernier ressaut. On l’évite par la droite, en traversant un petit couloir puis en remontant l’échine qui suit. Quelques mètres neigeux mènent au point coté 3647 m. 4h.
En continuant l’arête (SW) on retrouve la voie normale de la Meije Orientale que l’on peut suivre jusqu’au sommet ou bien en direction du refuge de l’Aigle (3450 m). Il reste alors 1800 m à descendre pour gagner le Pont des Brebis par la vire Amieux.